“Dominique Robin: Stone Puzzles

from Tuscany’s Valdarno and N.Y.’s Hudson Valley”

Location
The Italian Academy
1161 Amsterdam Avenue,
New York, NY 10027
(Just south of 118th Street)

Event Date
Thu, Mar 28, 2019, 6:00 pm to 8:00 pm
Exhibit continues through May 8.
Gallery hours: 9:30 am–5:30 pm (Monday–Friday)

 

Compilations and oscillations

The drawings, photos, installations, books, videos of Dominique Robin create “electroshocks” as playful as they are significant for being “firsts”. The artist propagates distortions that topple a sententious idea of art, his installations offering the structures of a new imagination that escapes conventional categories. If the effect of rupture is present, it is not to destroy but to propose new relations, an original narration of varying forms that take us off guard and even touch our subconscious. Rather than using irony to challenge a certain idea of art, the artist puts forward compilations and montages that free the spirit from all impediments, illuminating the realm of our shadows.

Carbon is one of the essential elements in the creation of life. This is perhaps the reason why it is recurrent in my latest works: one finds it in the photos from the series “Oil”, in the “Motor oil drawings” and it is of course central in the composition of the “Stone puzzles” writes the artist. Consequently, “underneath the brutalist aspect” of certain works emerge more “classical” drawings in carbon pencil that are like waves of a primordial energy that the artist reanimates and unleashes.

But the creator does more still; he challenges the very idea of exhibition by making his oeuvre an immense primitive tale akin to cave art of a new genre. Following the route that the artist traces, the viewer must interpret that which remains “in progress”, less meaningful as the “object” than as what it becomes when reassembled anew through various methods and materials. Existing therefore simultaneously as a work of conservation (as with the boxes, for example) but also of animation unfurled by the installations’ arrangements, its oscillation between image and language: that which the image configures, the word disfigures; that which the word contemplates, the image scrutinizes. The oeuvre comes to serve as a cathedral for a cult of origins, although one ignorant of the gods; it does not reveal the Verb, but rather projects the gaze deeply within it.

Jean-Paul Gavard-Perret, Art Review

(translated by Emily Paull)


 

 

Assemblages et oscillations

Dessins, photos, installations, livres, vidéos de Dominque Robin créent des «électrochocs” aussi ludiques que significatifs parce que premiers. L’artiste multiplis des recueillements et des distorsions capables de faire piquer du nez à une idée sentencieuse de l’art. Ses installations offrent les structures d’un nouvel imaginaire. il échappe aux catégories connues. Les codes y sont tournés en ridicule et leur cérébralité aussi. L’effet de rupture est présent non pour détruire mais proposer de nouvelles jonctions et une narration inédite.

Les forment giclent de manière apparemment irrationnelle pour prendre jusqu’à notre inconscient au dépourvu. L’artiste propose le jeu entre nos forces et nos faiblesses, entre le pouvoir et l’esclavage de l’art. Dans ce but elle fait retour à un art rupestre d’un genre particulier. Et plutôt que d’utiliser l’ironie pour mettre à mal une certaine idée de l’art, assemblages, recollections, montages et montrages libérent l’esprit de tout ce qui l’encombre et met en lumière le royaume de nos ombres.

Mais la créatrice fait plus ; elle interroge l’idée même d’exposition. Toute son oeuvre devient un immanse récit primitif. Par le cheminement même que l’artiste instaure le regardeur doit l’interpréter là où tout reste “in progress” et où ce qui compte est moins l'”objet” que ce qu’il devient lorsqu’il est réagencé selon diverses approches et matières.

Entre autres le carbone “un des éléments essentiels à la création de la vie. C’est peut être pour cela qu’il est récurrent dans mes dernières oeuvres : on le retrouve dans le pétrole de “Oil” des “Motor oil drawings” ou de “Pillar? Et il est bien sûr central dans la composition des Stone puzzles” écrit la plasticienne. En conséquence “sous” l’aspect brutaliste de certaines pièces se jouxtent des dessins plus “classiques” pour créer des cercles qui symbolisent les ondes d’une énergie première et que l’auteur réanime.

Existe donc à la fois un travail de conservation (à travers des boîtes par exemple ) mais aussi d’animation que les installations déplient. D’autant que Dominique Robin dans ses livres en exposition déploienr un récit en texte et image, en pierres et syllabes.

Ce que l’image montre, les mots le dé-montre. Ils la retire en la justifiant. Ce que le mot émet, l’image le pose ou le dépose. Ou si l’on préfère : ce que l’image configure, le mot le défigure. Ce qu’il envisage elle le dévisage.

Dans ce travail et ses éléments existe une cause commune. Cela ne cesse d’osciller. L’installation tient lieu de cathédrales d’un culte des origines et qui ignore les dieux. L’oeuvre devient une forme de “Bible” pour lettrés et illettrés avec ses arrêts et revers et où les mots et l’image re”deviennenr premier. L’icoone fait voir le “Verbe” : il ne le rend pas visible mais fait la vue plonger en lui.

 

See also: Dominique Robin at The Italian Academy

 


 

About the reviewer:

jean-paul gavard-perretOn Location, FRANCE: Contributing editor Jean-Paul Gavard-Perret writes about music and the visual arts. Born in 1947 in Chambery (France), he was a professor of communication at the Université de Savoie. He has published several essays, mainly about Samuel Beckett and painting, and short fiction, most recently “Labyrinthes,” Editions Marie Delarbre.